mardi 9 juillet 2013

Désir, quand tu ne nous tiens plus

(Crédit photo: journalmetro.com)


«Nous nous aimons très fort, mais nous ne faisons plus l’amour.» Nombreux sont les couples qui ont une belle complicité, mais qui, un jour, vivent une panne de désir. Comment cela se produit-il? Je vous en parle dans ma chronique Sexe dans la ville 

mardi 25 juin 2013

L'été des possibles!

Crédit photo: journalmetro.com




(petite musique de fond victorieuse) Ça y est; l’été est officiellement arrivé! Pour célébrer, c’est sans prétention que je vous propose quelques suggestions pour réveiller votre sexualité. Oui, l’été sera chaud! Pour en savoir davantage, c’est par ici! 

mardi 11 juin 2013

Petit guide de survie aux conflits

Crédit photo: journalmetro.com



Ah, les disputes de couple! Bien qu’elles ne soient pas des situations faciles à vivre, elles restent inévitables. À vrai dire, les conflits sont même bénéfiques au bien-être des partenaires. Mais bien se disputer, ça s’apprend! Je vous donne quelques conseils juste ici!   

lundi 27 mai 2013

Aime toi toi-même

Crédit photo: journalmetro.com

Saviez-vous que mai est le Mois national de la masturbation? Bien que ses bienfaits soient nombreux et précieux toute l’année durant, quel meilleur de l’année que le printemps, synonyme de renaissance sexuelle, pour célébrer l’amour de soi? Lisez ma chronique Sexe dans la ville pour en apprendre davantage!

vendredi 3 mai 2013

La fureur de ce que je pense; un suicide lentement préparé…






Crédit photo : espacego.com



**Ce texte a été écrit en écoutant Pour Gabrielle de Jorane en boucle. Je vous invite à le faire à votre tour...



«Une femme c’est d’être belle, même en jouant à la marelle, même en s’accouplant, même en enfantant, c’est toujours d’être belle. C’est un sort atroce parce que la beauté est à l’abri de toutes les révolutions. Pour être libre, il faut faire la révolution. Les femmes ne seront jamais libres»
 -Nelly Arcan
Extrait  de Putain


             Elle était absolument palpable et flottait forcément au dessus de nos têtes dans la salle de l'ESPACE GO;… L’âme de Nelly Arcan. L’ambiance était beaucoup trop lugubre, beaucoup trop troublante, comme son âme, comme sa plume. Au tout début de la pièce, les spectateurs sont plongés dans l’obscurité totale pendant de longues secondes, un peu comme pour nous couper du monde extérieur afin de pouvoir bien pénétrer dans son univers bien à elle. Insécurisant…j’en ai la chair de poule. Lorsque la lumière revient, on jurerait qu’elle est là, tout au fond de la pièce, assise les jambes croisés, un  sourire coquin accroché aux lèvres ,cigarette à la main, admirant sa propre œuvre de son regard perçant, tel un Siamois, 

            À partir des romans Putain et Folle, ainsi que du récit L’enfant dans le miroir, la pièce est tricotée autour des différentes obsessions de l’écrivaine;

Le sexe féminin et la féminité
La société hypersexualisée
La mort
La religion
La famille
La solitude
La douleur de vivre.
La confusion des genres
Le besoin d’être vu
Le désir de plaire
L’obsession de la beauté
Le culte du corps
La peur de vieillir
La fascination de la nature et de l’Univers…


            Chaque mot craché, hurlé, chuchoté par les interprètes me fait réfléchir, me remet en question, évoque mille et une images dans ma tête; des parties du corps exposées sous lumière crue, un corps gribouillé par le crayon rouge d’un chirurgien, comme une bête marquée au fer chaud, un pénis en érection, un vagin lubrifié, des seins pointus, des fesses rebondies, un ventre flasque, un nombril bien centré, une peau lisse et translucide, puis après un front ridé, des mains d’homme, des mains baladeuses... des espaces verts, un paradis arctique, une pièce sombre, une tête, sous l’eau, une corde au cou…

            Chaque chambre nous fait ressentir la souffrance, la tristesse et le désespoir de Nelly Arcan. Chaque pièce, où les comédiennes sont scellées comme dans des cercueils et exposées devant une vitrine telles des putains du Red Light District, chaque scène est un véritable pas de plus vers son cercueil.

            Assis, nous assistons confortablement à son suicide, bercés par des voix célestes et une musique enivrante.

« Quand j'étais petite j'ai fini par grandir. J'en suis arrivée au point fatal où je pouvais voir mon visage dans les miroirs, du moins à partir du menton; depuis ce jour-là je n'ai plus pu m'échapper, je me suis tombée dessus à chaque tournant. » Nelly Arcan

Crédit photo: www.stevepoutre.com